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fidèle dans le malheur, lui envoyait par l’entremise des domestiques.

Jean s’en cachait un peu. Sa mère n’avait-elle pas dit : « Ce sont les lectures qui l’ont perdu ! » Le père Regallard n’aurait qu’à être pris de la même idée, lui qui n’aimait pas les livres, disant que le bon sens et la réflexion remplacent toute science, et que jamais un roman ne l’avait intéressé. Comment lui avouer que l’ancien peintre voulait se livrer à la littérature ?

Jean, que l’aventure du portrait de M. Darel, avait momentanément aplati, rebondissait depuis quelques jours.

Il était forcé de s’avouer que les études premières de la peinture lui faisaient défaut, et le long travail des