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Mon cher, je viens vous voir à cause de Jean. Écoutez, en deux mots, vous faites une bêtise en refusant de faire ce qu’il veut.

Picot se récria. Mais Regallard le prit par le bras :

— Vous savez que je l’aime beaucoup, l’héritier, je ne lui veux que du bien. Il est venu hier au Billot et m’a tout raconté. Voyant que vous ne lui répondiez pas, l’inquiétude l’a pris, avec la peur de vous avoir fâchés. Je suivrais ses projets, il a cent fois raison. Il est resté à la maison aujourd’hui, mais il viendra vous voir demain.

— Il peut bien rester où il est. La mère l’a déjà perdu avec ses toquades de grandeur, vous le gâtez trop.

Picot était respectueux avec le ren-