Page:Beauclair - Ohé ! l’Artiste, 1887.djvu/34

Cette page a été validée par deux contributeurs.

joueurs et marquait les points, prenait gratuitement sa part des tournées. Sa seule préoccupation était de savoir qui attraperait la culotte.

Quelques étudiants, après boire, parlaient de faire une visite à une maison, restée ouverte après les cafés, dans une rue déserte, près du fort, où l’on pouvait continuer à boire jusqu’au matin. Jean quittait alors la bande et rentrait seul.

— Ah ! ce Picot ! il n’a pas de tempérament ! disait un de ses amis.

Les journées se succédaient dans cette monotonie. Le dimanche, comme il n’y avait ni cours, ni visites à l’hôpital, Jean faisait la grasse matinée, puis, arrivait au Grand-Balcon pour y retrouver les étudiants, à l’heure du madère.

S’il faisait beau temps, la bande allait