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ceux-ci, plusieurs n’avaient guère plus de pension que lui. Ils accumulaient les dettes, à l’hôtel et au café, gardant pour monnaie de poche l’argent envoyé par la famille. Les dettes seraient payées par la famille après les examens.

Jean savait trop bien qu’il n’obtiendrait pas un sou de son père, même après ses examens, et était trop soucieux de sa tranquillité pour faire des dettes. Il suivait ses camarades partout où ils allaient. Au Grand-Balcon, il se contentait de prendre son café après le déjeuner et le dîner, sans y ajouter d’eau-de-vie ni de bocks. Quant aux apéritifs, il les refusait, sous prétexte qu’ils lui enlevaient l’appétit.

Mais, le soir, dans la fièvre des parties engagées, Jean, qui regardait les