Page:Beauclair - Ohé ! l’Artiste, 1887.djvu/133

Cette page a été validée par deux contributeurs.


LA FIN D’UN BEAU RÊVE


Dix ans ! Il était resté dix ans, dans ce pays perdu, se laissant vivre, et ne vivant qu’avec ce seul espoir de rentrer un jour à Paris ! Paris ! ville qu’il avait voulu conquérir alors que, jeune, il se sentait la force de le faire. Et que lui aurait-il fallu pour cela ! Rien ! Presque rien ! Jeter sur la toile ou sur le papier, ses rêves et ses chimères. Il rencontrait