Page:Beauclair - Ohé ! l’Artiste, 1887.djvu/125

Cette page a été validée par deux contributeurs.

ment, mais il ne sortait plus le soir pour aller au cabaret, ce qui n’étonna pas du tout l’oncle dont les prévisions s’étaient accomplies et qui fermait les yeux sur ce qui se passait chez lui.

Ah ! c’était du propre ! à ce que disaient les commères du Billot.

— Avez-vous vu les bonnets à rubans de la servante de chez Regallard ?

— D’où qu’é sort ?

— De Vimoutiers ! où ses maîtres l’ont mise à la porte pour son inconduite !

— C’est pas étonnant ! elle a l’air de ce qu’elle est !

La belle fille avait chassé les rêves poétiques de Jean qui n’attendait plus l’Elvire rêvée.