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der au château la subvention indispensable.

Les hôtes n’étaient pas encore repartis pour Paris, ça tombait à merveille.

Jean se rappela aussitôt l’apparition du chemin creux : l’amazone, avec son père au fond de la grande avenue. Il se décida à y aller. Qui sait, peut-être reverrait-il la jeune fille. Il charmerait le père et se ferait peut-être inviter au château. Peut-être était-ce la Béatrix qui lui était destinée. On a vu plus fort que ça !

Et sans qu’il s’y arrêtât, ces suppositions trottaient dans sa cervelle.

Il arriva à la grille du parc, le lendemain, après le déjeuner. Il s’attendait à trouver la famille sur la pelouse, où les châtelains jouaient souvent au