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porcelaines et accessoires de ménage, n’avait pas vu d’un bon œil cet éloignement du toit paternel, mais Mme Picot était flattée de ce triomphe, jalousé par les mères des camarades et dont se réjouissaient les frères — le concurrent de l’école primaire ayant échoué.

Jean devait faire ses classes de français. Mme Picot, ambitieuse, désirait que son fils fût médecin. Les frères lui firent comprendre que Jean devait apprendre le latin. Jean, pendant les vacances, ayant pris quelques leçons avec un des ignorantins qui avait séjourné au séminaire, jusqu’à son diaconat, put, grâce à la protection du recteur de l’académie, un brave curé, enfreindre les règlements et entrer en septième dès son arrivée au lycée.