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fussent bien bas pour se défaire d’une maison que leurs parents avaient pris tant de soins à bâtir, et si coquette et si pleine de commodités !

Les Rouland étaient de braves gens et Mme Goron serait punie quand elle aurait à se repentir d’avoir été si dure avec eux ! Quant à Cyrille, il était vraiment trop bête de laisser sa femme le mener ainsi par le bout du nez.

Le père Sandré, ennuyé d’avoir perdu une bonne cliente, ne lui donnait pas raison, non plus.

En transportant sur son bac les meubles de la maison de Jumièges, il disait à Mme Goron :

— Enfin, on se reverra, j’espère bien ! Faudra-t-y aller vous chercher, le dimanche, pour que vous veniez à la messe ?

Mais non, c’était fini. Mme Goron