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Elle avait réponse à tout. Elle emporterait le nécessaire de la batterie de Jumièges. En laissant un déjeuner froid pour Cyrille, tous les matins, et revenant en temps pour lui préparer son dîner, c’était facile à faire. Il n’en souffrirait pas.

La literie pour le domestique ? N’avait-elle pas un lit au grenier, où ne couchait pas la femme de ménage, qui préférait aller toutes les nuits chez sa mère malade pour la soigner. Le lit était assez bon pour le domestique, qui n’était pas un prince.

Cyrille se dit peut-être qu’il serait encore plus débarrassé de la présence de sa femme qui devenait hargneuse et le maltraitait presque, lui reprochant son insouciance et son laisser aller.

Il accepta en disant :

— Ah ! mais, fais comme tu voudras !