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avec un des garçons du boucher qui avait consenti, moyennant cent sous et la nourriture, à aller conduire les bêtes à Caudebec. On aurait pu suivre la route qui traversait la ferme et passer le fleuve à Caudebec seulement, mais pour que Cyrille pût voir ses élèves, il avait été entendu qu’on redescendrait la colline, pour amener les bœufs jusque devant la maison à Jumièges ; en se servant du grand bac du père Sandré. On ne faisait pas souvent usage de cette lourde machine, les gens du pays passent l’eau avec la barque ; la veille, le vieux batelier avait employé son après-midi à clouer des planches de sapin, provenant de boîtes démolies, sur les côtés du bac où l’eau dégouttait à travers les jointures.

Et Cyrille qui regardait la ligne blanche du chemin à pic, partant du