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teur ! Il en avait si peu besoin qu’il pouvait disposer de trente autres billets de mille. Car la ferme était achetée au comptant !

Et ils prirent ensemble leurs arrangements. L’usurier ne voulait pas la mort des gens. Loin de là. Il priait Mme Goron de rester sur la ferme jusqu’au terme prochain, à l’arrivée d’un fermier, déjà trouvé, mais avec qui il n’avait pas encore signé de bail, ne voulant s’engager qu’après renseignements. Car, il faudrait que celui à qui il louerait son bien ait les reins assez solides pour acheter beaucoup de bétail et faire valoir en grand. Il n’y a rien de si mauvais pour une ferme que de ne pas en tirer tout ce qu’elle peut donner.

Quant à l’argent qui revenait aux Goron, — où fallait-il qu’il le versât ?