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leur rapporterait quinze cents francs de rente.

Pour attendre l’échéance du premier trimestre, ils vivraient avec ce que donnerait la vente des quelques bestiaux restant sur la ferme.

N’était-ce pas mieux ? Plus de crainte de manquer de tout, ainsi qu’il leur était arrivé à cause du départ d’un fermier. Plus d’ennuis d’aucune sorte. Tout compte fait, avec les réparations et les impositions, la ferme ne leur valait pas plus de revenu qu’ils n’en auraient maintenant avec les titres.

En somme, l’expérience de Mme Goron aurait pu lui coûter plus cher. Cyrille lui-même en convenait et s’était tranquillisé.