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Hipparchia,

pois ; Agaſyrthe outré, ordonna que l’on me retint. Mon premier deſſein fut d’employer la force pour me débaraſſer ; mais que pouvoient les foibles efforts d’une femme, qui avoit à ſe défendre d’une foule d’Eſclaves ? Je cédai à propos, & je ſus ſi bien diſſimuler, qu’Agaſyrthe trompé, crut que j’étois réſoluë de vivre avec lui tant qu’il jugeroit à propos : j’affectai une grande tranquilité. Je réfléchiſſois beaucoup, & c’étoit ou ſur les moyens de m’échapper de ſa maiſon, ou ſur ceux de modérer le panchant que j’avois pour le plaiſir. Pour le pre-