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Hipparchia,

apperçut que je l’abordois familiérement ! La ſituation où il m’avoit vû avec Crates, le fit juger que je n’étois pas aſſez cruelle pour le laiſſer languir. M’ayant tirée à l’écart, il me propoſa de me conduire dans une maiſon, dont il diſpoſoit abſolument. Là, me dit-il, dans une abondance parfaite de toutes choſes, nous goûterons à loiſir les plaiſirs les plus doux. Tout ce qui avoit l’air de contrainte étoit incompatible avec moi ; auſſi lui propoſai-je à mon tour de lui prodiguer ſur le champ les careſſes les plus tendres. Je ne pus le vaincre. Je ſuis à plain-