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Hipparchia,

changer, vous ne pouvez pas même eſpérer de lui les plaiſirs que tout autre pourroit vous procurer ? Ah ! m’écriai-je, pourquoi vouloir augmenter mes peines ? Non, Crates, tous ces aveux ſont inutiles, vous ſeul pouvez faire mon bonheur. Prête à vous ſuivre, je renonce à tout. He bien, ajouta-t’il, encore plus irrité, voyez mes biens[1], examinez mes habillemens, conſidérez mon corps, c’eſt tout ce que je poſſéde, & ce que je poſſéderai jamais : ma beſace & mon bâton me ſont plus chers

  1. Son bâton, ſa beſace & ſon manteau. Bayle, tom. 2. pag. 1472.