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Hipparchia,

me conduiſirent à Athénes ; mais ni les exercices fameux des Savans de cette Ville, ni les plaiſirs brillans que l’on y goûte, n’apportoient aucun changement à mon état ; ma langueur augmentoit chaque jour ; on cherchoit en vain à en pénétrer la cauſe : enfin, à force d’étudier les mouvemens dont j’étois agitée, je parvins à découvrir ce qui me manquoit pour être heureuſe ; je connus que la poſſeſſion de Crates étoit le ſeul reméde qu’on pût apporter à ma maladie. On ſe flatte aiſément quand on eſpére ; auſſi ne doutai-je pas que Crates ne con-