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Hiſtoire philoſophique.

j’eſpérai qu’avec le tems mon eſprit ſe développeroit, & que je deviendrois plus en état de concevoir ce qui paſſoit alors ma portée. Tels étoient mes plaiſirs, mon âge ne me permettoit pas encore d’en goûter d’autres.

Mon frere, que ſa foible ſanté empêchoit ſouvent de ſe trouver aux Aſſemblées publiques, recevoit les viſites de tout ce qu’il y avoit de mieux parmi les Philoſophes ; il en voyoit de toutes Sectes, les Cyniques, ſur-tout, y étoient bien reçûs ; il avoit dès lors un panchant ſecret pour leur doctrine, qui ſe confirmant de