Page:Beauchamps - Hipparchia, histoire galante, 1748.djvu/140

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
106
Hipparchia,

taiſie de voyager, que des charmes de la volupté. J’aurois attendu long-tems, avant que de trouver quelqu’un parmi eux auſſi aimable que Murtoſagunes. Ce goût décidé que j’avois pour le plaiſir, n’étoit plus aſſez violent pour m’engager à m’unir d’abord à un inconnu ; car quoiqu’il ſubſiſtât toûjours avec la même vivacité, j’avois ſû le modérer à un tel point, que Crates ſeul, pour qui je conſervois ma premiére tendreſſe, me ſuffiſoit.

Les troubles, qui ſurvinrent tout-à-coup à la Cour de Demetrius, me firent pen-