Page:Beauchamps - Hipparchia, histoire galante, 1748.djvu/130

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
96
Hipparchia,

courroux. Murtoſagunes, ce Courtiſan qui ſavoit mêler les plaiſirs les plus doux aux plus importantes affaires, prévenu en ma faveur dès la premiére fois qu’il m’avoit vû, ſoutenoit hautement mes interêts ; je cherchois en toutes occaſions à lui en témoigner ma reconnoiſſance : Pluſieurs entretiens que j’avois eû avec lui, me l’avoient fait connoître. Que ſa façon de penſer étoit charmante ! Son rang l’obligeoit, à la vérité, à garder de certaines bienſéances ; & cette prudence n’ôtoit rien à la vivacité de ſes plaiſirs, elle lui en faiſoit mieux ſentir