Page:Beauchamps - Hipparchia, histoire galante, 1748.djvu/124

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
90
Hipparchia,

plûtôt à ſes fins. Je n’ai loüé, dit-il, votre conduite, que pour ſavoir votre façon de penſer. Croyez-vous de bonne foi, qu’un homme ſenſé puiſſe approuver les excès auxquels vous n’avez pas craint de vous livrer à la face de tout un Peuple reſpectable par ſa ſageſſe & par ſa modération ? Vous blâmez l’Aréopage de vous avoir banni d’Athénes, admirez plûtôt ſa douceur ; il ne ſe lavera jamais de la tâche qu’il s’eſt faite en laiſſant vivre des monſtres auſſi pernicieux à la ſociété, que vous & votre Crates. Il vous ſied à merveille de me blâmer, lui répondis-je,