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d’obliger. Il n’est aucun soin, aucune peine que M. Lork ne se soit donnés, tant pour l’établissement de M. le comte de Lille et de sa suite, que pour tous les détails qui le concernaient.

Le 28, M. Lork a eu l’honneur d’être présenté, ainsi que M. Condensur, son gendre, à M. le comte de Lille et à Mme  la marquise de La Meilleraye, qui, l’un et l’autre, lui ont fait un accueil aussi favorable que distingué. Le 3, M. le consul Lork a eu l’honneur de dîner avec M. le comte de Lille.

Le 4, Mme  la marquise de La Meilleraye, qui n’avait jamais vu de vaisseaux, s’est transportée à bord de la Fortune, capitaine Witt. Son Altesse Royale, accompagnée de Mlle  de Choisy et de M. le comte d’Avaray, y a été reçue aux acclamations d’un grand concours de monde qui s’y était rendu, et aux cris répétés de hourah. M. Ancland, propriétaire du bâtiment, étant absent, sa femme en a fait les honneurs ; elle avait rassemblé à cet effet les dames les plus distinguées