pouvant remplacer, par une brillante et prompte colonisation, la reine des Antilles qui venait de nous échapper. Voici quelles étaient les considérations sur lesquelles l’auteur s’appuyait le plus volontiers.
« La récolte se fait en Égypte en mars et avril ; tout est récolté et fermé en mai.
» Les vents étésiens soufflant constamment du nord au sud, depuis mai jusqu’au solstice d’été, produisent deux effets : le premier, c’est de rafraîchir et de purifier l’atmosphère du Delta et de la haute Égypte ; le second, c’est de porter et d’accumuler toutes les vapeurs vers le midi de cette région, et de les réunir au cœur de l’Éthiopie, aux sources même du Nil.
» Les pluies abondantes qui en sont le résultat grossissent le Nil, et portent ensuite l’inondation dans toute l’Égypte.
» Cette région est submergée pendant les mois de juillet, août et septembre.
» Il résulte de ces faits que l’on pourra donc, en entrant en Égypte dans le cou-