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comprit qu’elle n’avait point d’autre nom dans la pensée voisine.

— Mary, je vous remercie d’être venue. Vous avez eu dans ma vie un si grand rôle déjà !

— Je ne l’avais pas cherché.

— Non ! Rôle bienfaisant que le vôtre, rôle béni !

— Je le voudrais.

— Vous avez bien jugé toute chose, Mary. Je vous remercie encore.

— Et cependant, que d’épreuves vous sont venues par moi !

— Elles peuvent se multiplier ; je connais leur puissance, à présent : elle ne va pas jusqu’au sommet de l’âme.

— Cela est bien vrai.

— Et puis, quand je vous revois, il me semble que tout ce qui m’a fait souffrir est fini… Vous ne sauriez croire avec quelle impatience j’ai attendu cette heure où je vous retrouve.

— Moi aussi, j’étais désireuse de causer enfin librement avec vous.

— J’ai pensé à vous toute la soirée d’hier.

— Moi aussi ! J’admirais ce que vous aviez fait.