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mieux que ce petit ne garde pas en lui-même, sans réponse, les reproches qu’il croit avoir à nous faire… Voyons, Félicien, nous voulons bien t’écouter, ton père et moi, à condition que tu y mettes des formes… Comment peux-tu nous accuser de ne pas t’avoir élevé chrétiennement ? Rappelle-toi l’éducation que nous t’avons donnée.

— Oui, Félicien, ta mère a raison. Il eût été préférable, à certains égards, si je n’avais consulté que mes intérêts, que tu fusses élevé par des professeurs de l’Université officielle. J’aurais obtenu certains avantages, certaines protections…

— La rosette ! Nommez-la donc par son nom !

— Laissez-moi répondre pour vous, Victor !… Eh bien ! oui, la rosette, je ne vois pas ce que tu blâmes, mon enfant, dans l’ambition de ton père. La rosette, c’est quelque chose. Il y a droit. Il pouvait faire, pour l’obtenir, ce que font tant de gens qui affichent plus de principes que nous, et te mettre dans un lycée. Il y a renoncé, à ma demande. Nous avons choisi, pour toi, une maison d’éducation dirigée