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— Par qui ? Par ma belle-sœur ? Je lui ai écrit en Angleterre, et j’ai reçu d’elle une réponse…

— Que vous ne m’avez pas montrée…

— C’est vrai. Mais excellente. Oh ! celle-là ne fera rien pour capter mon fils. La sévérité de ses principes est encore plus grande que la vôtre. Elle m’exaspère. Du moins elle me rassure : elle me garantit contre des manœuvres déloyales. Madeleine n’attirera pas Félicien. Je ne crains que Marie, qui est une passionnée, sous ses airs de retenue. Elle a toujours vécu avec nous, avec Félicien, dans une intimité dont je ne calculais pas les dangers. Elle ne peut pas ne pas l’aimer.

— D’une amitié de cousine.

— Oui, oui, connu, d’une de ces amitiés qui sont de l’amour intimidé par sa légalité même… Marie a des yeux, Marie a du jugement ; elle sait que mon fils est un parti flatteur et charmant, qu’il a une grosse dot, qu’il ira très loin… C’est contre elle qu’il faut que vous travailliez. Dites simplement que vous trouvez ce mariage impossible, qu’il vous peinera… J’entends qu’on ferme la porte de l’hôtel. C’est