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murmura-t-il, merci, arbres de ma maison. » À l’endroit où le bois se fait plus épais, et va cacher le carré de pierre de Redhall, il s’arrêta, face au château ; il considéra longuement les pentes des pelouses, les lignes enveloppantes des bois, le dessin des avenues, pâles sur le sol et qui creusaient dans la forêt des cavernes brumeuses, puis il ne regarda plus qu’une fenêtre, un moment, et il rejoignit sa voiture qui l’avait devancé. Il n’avait pas, sur son jeune visage blond, la trace d’une seule larme, mais tout son cœur pleurait silencieusement.