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poète, vous ne l’avez compris qu’à moitié. Ce n’est pas le juger d’une manière essentielle et c’est rester en-dessous de sa vraie signification. Il est indispensable de bien comprendre et de bien pénétrer ceci : non seulement pour apprécier son importance à lui, mais aussi pour nous permettre de parvenir au rétablissement d’une humanité, qu’auront libérée et harmonisée tout à la fois des hommes comme lui.

(Émile Verhaeren, Schuster et Loeffler, 1905).





De Christian Rimestad :


(COPENHAGUE).


Il a réalisé tout ce que la dernière génération, en France, a tenté seulement, et il est un point de concentration pour toutes les tendances de la production lyrique en ces dernières vingt-cinq années… Naturaliste, il a su donner à la réalité un agrandissement tel qu’on le rencontre seulement dans les meilleures œuvres de Zola. Les vers de sa période « décadente » ont une substance plus forte, une base plus solide que la plupart des vers français similaires, parce qu’ils renferment un poids de réalité.

(Fransk Poesi, Det Schubotheske Forlag, 1906.
— Traduction résumée de P.-G. La Chesnais).