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DISCOURS PRÉLIMIN. DE LA ONZIEME ÉDIT. etc.

ont escobardé ; ils ont supprimé les mots Il est mort etc. Je croyais faire mieux qu’eux en mettant, de mon chef, (au lieu de I. 703) 1703, année de la mort de Saurin. Je ne fesais que rétablir le texte de 1720, où la phrase dont il s’agit se trouve pour la première fois.

Deux phrases cependant ont résisté à toutes mes recherches, dans les articles Ouvrages et Pandectes. Au lieu de les supprimer, j’ai préféré laisser en blanc un peu d’espace que rempliront les lecteurs qui trouveront ces articles.

Au mot Bibliothéque universelle, l’auteur de la table, après avoir indiqué un seul endroit du Dictionnaire, où le journal de J. Leclerc est cité, avait ajouté et passim alibi. J’ai supprimé ces trois mots latins qui ne servent à rien puisqu’ils ne donnent aucune indication. Mais, repentant de cette suppression, j’ai laissé ces mêmes mots dans les autres endroits où je les ai trouvés.

XI. Mon intention était d’avoir des collaborateurs : je croyais ne pouvoir soutenir seul le fardeau. C’est donc uniquement par méfiance de moi-même, et non pas pour tromper les souscripteurs, que j’ai, dans le prospectus, parlé d’une société de gens de lettres. J’avais besoin de donner cette explication.

XII. Un ouvrage d’aussi longue haleine ne pouvait s’imprimer sans faute.

..............Optimus ille est
Qui minimis urgetur.

Quelques personnes croient bien agir en taisant les leurs ; mais un éditeur de Bayle doit se rappeler les éloges que son auteur donne à la bonne foi de Sébastien Gryphius pour ses errata. Cet habile imprimeur les mettait à la plus belle place où on ne manque jamais de jeter les yeux. C’est donc immédiatement après mon Discours préliminaire que je dois placer l’errata dans lequel je comprends toutes les fautes que j’ai aperçues jusqu’à ce jour, sans prétendre avoir relevé toutes celles qui existent.

À Paris, ce Ier. mai 1824, anniversaire du jour où, en 1682, Bayle commença sa Critique générale de l’Histoire du calvinisme
BEUCHOT.