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DISCOURS PRÉLIMINAIRE

remarque H de l’article Politien, Leclerc s’exprime ainsi : J’ai sous les yeux les Lettres de Politien avec les commentaires de Sylvius et de Badius, imprimées in-4°. par le même Badius, en 1520. Joly se contente de dire : Badius imprima l’an 1520, in-4°., les Lettres de Politien avec ses commentaires et ceux de Sylvius.

On ne doit donc pas être étonné de voir Joly cité rarement ; j’ai presque toujours indiqué l’auteur primitif de la critique. Si j’ai un reproche à me faire, c’est peut-être d’avoir, par ignorance ou inadvertance, laissé le nom de Joly à quelques notes qui ne sont pas de lui.

JOURNAL DE TRÉVOUX. On désigne ordinairement sous ce titre les Mémoires pour servir à l’histoire des sciences et des beaux-arts, rédigés par des jésuites, et imprimés d’abord à Trévoux, puis continués à Paris. Ils contiennent quelques articles sur Bayle, et entre autres ceux du P. Merlin, en décembre 1735, juillet 1736, avril, mai, août et novembre 1738.

JUGEMENS SUR QUELQUES OUVRAGES NOUVEAUX, par l’abbé Desfontaines, de Mirault, Fréron et autres. Cet ouvrage a onze volumes qui ont paru en 1745 et 1746.

LAMONNOIE. Les remarques de cet auteur sur Bayle se trouvent dans trois ouvrages : 1°. le Menagiana, 1715, 4 volumes in-12, et ses réimpressions ; 2° les Jugemens des Savans, par Baillet, édition de 1722, 8 volumes in-4o., ou 1725, dix-sept parties in-12 ; 3°. la réimpression donnée en 1772, par Rigoley de Juvigny, des Bibliothéques françaises de Lacroix du Maine et Duverdier. J’ai indiqué chaque fois dans lequel de ces trois ouvrages se trouvent les observations de Lamonnoie que j’ai citées.

LECLERC (Laurent-Josse) n’est pas l’auteur de la Bibliothéque universelle, de la Bibliothéque choisie, de la Bibliothéque ancienne et moderne. Ce dernier s’appelait Jean ; il était contemporain de Bayle, à qui il a survécu, et l’a plusieurs fois attaqué dans ses Bibliothéques. Jean Leclerc est cité quelquefois ; mais l’attention que j’ai eue de faire toujours précéder son nom de l’initiative de son prénom préviendra toute confusion.

Laurent-Josse Leclerc, que le plus souvent je n’ai appelé que Leclerc, donna en 1732 une Lettre critique sur le Dictionnaire de Bayle, un volume in-12. Ses observations sont lourdes, diffuses, présentées sans aucun ordre, et ne por-