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des paysans, ou plutôt ils n’avaient jamais cessé de l’être.

Des paysans pleins de force et de vie. « Quand ceux qui n’avaient pas vécu au temps des luttes civiles, interrogeaient Dufour sur les exploits de sa jeunesse, il satisfaisait volontiers leur curiosité, et, invariablement, terminait son récit par ces mots « Ah c’était le bon temps alors, on vivait. »

M. Lenotre le constate nettement dans ce livre où l’érudition est aussi aimable que profonde, où des mémoires et des archives du ministère de la Guerre sortent, avec des trouvailles historiques, des drames et des idylles : la chouannerie est née d’un « immense malentendu ». « La Révolution, convaincue qu’elle apportait l’âge d’or avec les idées nouvelles, se heurta à la ténacité d’un peuple instinctivement convaincu, comme l’a écrit un sage, « qu’il ne peut y avoir de bon temps à venir que celui qui ressemblera au bon temps passé ».