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lecteurs, et je les prie de ne pas y attacher une importance exagérée.

Cette étude ne représente qu’une partie de mes recherches sur Maurice Scève : c’est une image de la vie du poète dont le fond est une esquisse du développement de la Renaissance lyonnaise. Un volume qui suivra sous peu : Les Œuvres poétiques de Maurice Scève, aura pour sujet l’analyse de la Délie, de la Saulsaye et du Microcosme, avec des recherches sur les influences que ces ouvrages ont subies et exercées. J’espère qu’il contribuera à éclaircir quelques points obscurs de l’histoire de la poésie lyrique en France, et en particulier de l’évolution de la poésie marotique à la poésie de la Pléïade.

Je profite de l’occasion pour remercier tous ceux qui m’ont aidé de leurs conseils dans la recherche de mes documents ou de toute autre manière, ainsi que MM. Ernest Bovet et Charles Reymond qui ont pris la peine de corriger les épreuves.


Zurich, le 10 octobre 1906.

ALBERT BAUR.