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lieues qui me restent à faire, mon cheval ira encore ainsi. Je suis pressé. »

Il remonta et partit. Mais peu après le cheval commença à boiter ; un peu plus loin encore il se mit à broncher : mais il ne broncha pas longtemps, car il tomba bientôt avec une jambe cassée. Le marchand fut obligé de laisser là la bête, de détacher sa valise, et, la prenant sur son épaule, de gagner à pied son logis, où il n’arriva que tard dans la nuit.

« Ce maudit clou qu’on néglige, murmurait-il en lui-même, est cause de tous les malheurs. »

Hâtez-vous lentement.