Page:Baudry - Contes choisis des frères Grimm.djvu/23

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
7


qu’à la bosse qu’il portait par derrière s’en était jointe une autre par devant.

Il sentit alors qu’il recevait le châtiment de sa cupidité et se mit à pousser des gémissements. Le bon tailleur, éveillé par ses lamentations, le consola de son mieux et lui dit : « Nous sommes compagnons, nous avons fait notre tournée ensemble ; reste avec moi, mon trésor nous nourrira tous deux. »

Il tint parole, mais le forgeron fut obligé de porter toute sa vie ses deux bosses et de cacher sous un bonnet sa tête dépouillée de cheveux.