Page:Baudry - Contes choisis des frères Grimm.djvu/188

Cette page n’a pas encore été corrigée
172

pagna. Au bout de quelque temps ils virent un homme qui se tenait sur une seule jambe ; il avait décroché l’autre et l’avait posée à côté de lui.

« En voilà un, dit le soldat, qui veut se reposer à coup sûr.

— Je suis coureur, répondit l’autre, et, pour ne pas aller trop vite, je me suis décroché une jambe ;



quand je les ai toutes les deux, je devance les hirondelles.

— Oh ! viens avec moi, dit le soldat ; à nous cinq, nous viendrons à bout de tout. »

Il alla avec eux, et peu de temps après ils rencontrèrent un homme qui avait un petit chapeau posé tout à fait sur l’oreille. Le soldat lui dit : « Avec tout le respect que je vous dois, monsieur, vous feriez mieux de mettre votre chapeau plus