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CRO CUN

I 

nombreux disciples, opéra beaucoup de miracles et mourut vers 640. Var. CHRONAN. CRONIDAS (S<) ou CHRONIDAS, m. (M. H. 27 mars). V. PHILET, LYDIA etc. CROTATE (St), m. (M. R. 21 avr.). V. APOLLIN. CTESIPHON (St), m. (M. R. 15 mai) V. TORQUAT etc GUABÂN (St), év. (9 îév-). vn« s. Saint irlandais qu’on a surnommé comme un certain nombre d’autres le Sage. Il cacha sa dignité d’évéque pour se faire admettre simple moine à Iona, mais saint Colomba le reconnut. 11 mourut probablement quelques années après, vers 700. CUCUFAT (St), m. (M. R. 25 juin.}. iv« s. Originaire d’Afrique et appartenant à une famille distinguée, Cucufat passa en Espagne pour échapper à la persécution de Dioclétien. Arrivé à Barcelone, il fut arrêté et conduit devant le préfet Dacien sur son refus de sacrifier aux idoles. il fut torturé et décapité. Prudence l’a chanté dans ses hymnes. Ses reliques ou du moins son chef fut apporté à Saint-Denis près Paris. Bibl. Dict. Pet., I, 669. CUÉNOT (St). (14nov.). V. THÉODORE. CDFFITELLI (S*)» (4 avr.). V. GUILLAUME. GULMACE (S*), m. (M. R. 19 juin V. GAUDENCE etc. CUMIAN (S’), év. (19 août), vu* s. Cumian était titulaire d’unévêché irlandais, qu’on ne nomme pas, quand il abandonna sa charge pour se retirer au monastère de Bobbio fondé par saint Colomban il y mourut avec la réputation d’un saint (en 661 ou 682). Il était un ardent défenseur de la pratique romaine pour la célébration de la Pàque. D’autres en font un évéque d’Ecosse. Bibl. Dict. Pet :, I, 670. GTJMMIAN FADA (St), ab. (12 nov.). Irlandais d’origine comme le précédent, il fut abbé du monastère de Kilcummin. Lui aussi défendit ardemment la pratique romaine pour la célébration de la Pàque. Il mourut l’an 662. On a voulu l’identifier avec saint Cummian évêque de Clonfert. CUNÉGONDE (Sta), impér. Cunégonde fille de Sigefroi premier comte de Luxembourg fut mariée à saint Henri duc de Bavière et plus tard empereur d’Allemagne. A l’occasion de son couronnement comme impératrice à Paderborn, elle fit de grandes libéralités aux église». Dès avant son mariage eUe avait fait vœu de chasteté perpétuelle du consentement de son futur époux elle fut pourtant accusé* d’adultère et prouva son innocence en marchant nu-pieds sur des socs de charrue rougis au feu, épreuve usitée à cette époque. Henri lui demanda publiquement pardon des soupçons qu’il avait eus : et ils vécurent dans l’union la plus intime s’appliquant à assurer le bonheur de leurs sujets. le progrès de la religion et leur sanctification personnelle. A la mort de son époux (1024)Cunégonde entra au couvent de KaiTungen qu’elle venait de fonder, oubliant et travaillant à faire oublier sa première dignité. Elle mourut le 3 mars 1040. et fut canonisée en 1200 par Innocent III. La majeure partie de ses reliques est conservée dans la cathédrale da Bamberg qu’elle avait fait bâtir conjointement avec Heuri 11. Bibl. nict. Pet., 1,670. X. B. U. 12.613. CUNÉGONDE ̃ S’e) v. · (16 juin). ix-xe s. Une vierge de ce nom est vénérée au diocèse de Constance en Allemagne. Son corps avec ceux des saintes Mechtonde, Wibrande et Chrétienne fut levé de terre le 16 juin 1504, et déposé avec honneur dans l’église d’Eischel celui de la dernière fut porté à Sainte-Chrétienne du Mont. CUNÉGONDE (Ste). (24 Jufl.). xiii» s Cunégonde, fille de Béla IV roi de Hongrie fut mariée en 1239 à Boleslas le Chaste, roi de la Basse-Pologne, et, de concert avec son mari, fit vœu de continence perpétuelle. Son unique occupation était la prière, la pratique de la mortification et de l’aumône, le service des pauvres dans les hôpitaux. A la mort de son mari, elle prit le voile chez les Clarisses de Sandees et y mourut saintement le 24 juillet 1292. Alexandre VIII l’a mise au nombre des saints. Var. KINGE. Bibl. N. B. U. 12. 614. Dict. Pet., I, 571. Léon. Aur. sér., I, 507. CUNERE (S*«), v m. (12 juin), On pense que Cunère fut une des compagnes de sainte Ursule. Saint Willibrord fit la translation de ses reliques à Uheotn près d’Utrecht (vm« siècle) et elld est vénérée en cette localité le 12 juin. Bibl. Dict. Pet., I, 671.. CUNIBERT (S*), abbé. (16 ̃)• vu* ». Cunibert fut abbé de Maroillei au diocèse de Cambrai et se montra le parfait imitateur de saint Humberi, le fondateur de cette abbaye il vivait au vu* siècle. CUNIBERT (S»), év. (M. R. 12 aof.]. vue s. Cunibert, d’une noblr famille e d’Austrasie, entra jeune dans l’état ecclesiastique, et devint archidiacre deTrevei. Archevêque de Cologne en 633, il fut «  des pins grandst prélats de son siècle, Pu son zèle, sa piété, ses lumières. Di*£ bert l» roi d’Austrasie en fit son prenij» ministre et régna avec gloire tant quu suivit ses conseils. Cunibert fut encore ministre sous les deux rois Sigebert d (M. R. 3 mars).