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Contre les Temerairts. tucux , qu’iìs obeïffent à la vai. » ſon. A quoy Maxime de Tyr nous cxborte par de íi belles paroles, nnf. i’jv rt-p.. que j'ay^ creu qu’elles meritoient bien d’être craduites , pour être icy rapportées. Pour nous faire con- fcſer que la condìtion humaìne csl ìn, ■finiment au dejfous de la Divine , H, il ne ſe pouvoit trouver de meilleur moyen que celuy-cy , quil a pleu l Dieu inventer, C’eſl qu’il a misl'A- ine en un corps terreîlre > otnme un Cocher âans un Charìot. Pour cette mef me ſn il luy a donné laforce de le me- ner , & l’adrejſe de tenir les refnes, remcttrni à ſa libre dijpoſtìon â’enufer comnte il aviſeroit. Si dont ce Cocher, cesí a dire cette <^Jme , ou cét Eſprit qui a la conduite de ce chariot ,fe re~ preſente que c’eſí Dieu qui la luy don- ne , il ny a point de doutc que four s’acquiter àe'r fâ charge T il tacheu de tout [on poífble d’aller toujours bride en maìn ; darrejier U fougue de ſes che- vaííx , à* de les me ner par des endnìU