Page:Baudoin - Recueil d emblemes Tome II.djvu/485

Cette page n’a pas encore été corrigée

7®\t^\tJIhte\tle\tSôH droìt par- la vioìencc de la tempeste. De- eet evenement remarquablc, nous 4 pouvons tirer une instruction avan- tageuſe , quand on nous fait in. juílice. Car il eft certain ( & c’eft une eſpecc de conſolation ordi- naire aux affligez ) Jj)ue Ilgnoran- tc , & U Verité font fòuvent opm. fnees , ftns que toutesfois on les tuìf Je jamais accabler. C’est ce que dit Ciceron, lors que plaidant la cau- íe de Ccelius ; Afſewrément, s’écrie- t’il , la fone de la •verité doit cfirt bien grande , fuis qttelle s’échappe ſi facilement des embttchcs que les me- shans luy drejſent, quelle na be~ Jò'm que de ſoy-mefìne pour ſe des en- , dre. Auífi est-elle puifſante en cf- fet, veu qu’il ſe voic par épteuve qu’elle triomphe tous les joursde Tartifice des envieux , de la ruſc •ades fourbes , de l’itnposture des calomniateurs , de la perfidie des

  • raîtrcs, de la raalice des faux a-

|pis f de la violeuce des emiemis *