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3 JÍ Jtu'il d est pas mpoſfi Ue ginent follcmcnt d’avoir plUs <je merite que les autres, qui par |eur propre industrie , & quelquefois auísi par le luzard, s’avaneent dans les honneurs, & dans les richeíſes, ce qui est caufe que fans en avoir rcceu aucun déplaisir , ils ne laif- íent pas toutesfois de les hayr, & d’eH parlcr mal. Ils font bien en- core pis ,• C’est que par les mau- vais oíïìces qu’ils leur rendent en cachete , & par les pieges ſecrets que leur malice leur tend , ils eſ- íayent peu à peu de ſapper les fon- dcmens de leur fortune. Dequoy ne pouvant venir à bout, ils le donnent eux-meſrncs la gefne, & font leur ſupplice du bonheur d’au- truy j En ccla ſemblables arux vers, qui corrompcnc la matiere dont ils font engendrcz, íi bien quil íaut néceíſairement qu ils meurent , cuand elle leur manque. Or quoy que de tous les vices, celuy-cy ſoit le plus commun, U