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Dêf'ÙmîtfìBratìon de h Iufiìc. qu’en fon absence la Reyne d feia ì me devint passionnémcnt ainou rcuse d’un jeune Comte , &\t' sec.ant declarée à luy , elle t?ea pût tirer ce qu’ellc ſe promcttoit. ce qui la mit si fort en colere, qu’d] le conclud de s’en vanger à quel. que pt’ix que ce fust. Cette reſo- lution priſe , elle l’accuſc d'avoir entrepris ſur ſon honneur. L’Em- p'ereur le croic ainsi d’abord, & condamner Comte à avoir la teste coupée, Luy cependant déconvre l’aftaire à ſa femme , qu’clle prie de vanger ſa mort & de prouver ſon innocence en empoignant le fer chaud , qui étoit une formali- ré qu’on obſervoic alors pour ſe lustificr , &C qui maintenant ríest plus en uſage. Aprcs qu’on l’eust donc exccuté , & que l’Empereur .fe fust preſenté le lendemain pour rendre la Iustice à l’accoûtumée, íà Vefve du Comte ſe jette a les picds j & *c pr^e *uy ^"e