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3J0 FfJF les biens de rljcmrfié. II n’en cst pas de meſme du’pau , vre. Comme il n’a rien à perdre il 11 a rien auffi à craindre. P0Ur’ 1700 qu il ne manque pas de pro- bite , il ſe croit comblé de toute ſorte de biens , & dit à par ſoy apres Epictete. Inſenſé que tu és j ne vois-tu pas que ſi la naturet’a- voit fait naistre en Perſe , elle te fcroit auffi naistre l’envie d’y de- meurer , & que tu quitterois vo- londers tout autre païs , pour vi- vre heureux dcns le tien > Puis donc qu’il cst vray que tu es ne pauvre , & que tu n’avois rien , quand tu vins au roonde , pcur- quoy te mcts tu ſi fort en pcine pour des choſes que la fortune te peut ôter en un moment, apres qu’elle aura esté long-temps à te les donner? Ce raiſonnement est d’un grâd Philoſophe,qui ajoute enſuit- te, que pour empéchcr que cette meſme fortune , cofíime volage qu e 11e est, ne nous ptenne aude“