Page:Baudoin - Recueil d emblemes Tome II.djvu/1021

Cette page n’a pas encore été corrigée

■mtottrs égdux -y\t10J îrovant pas quil £uc possible de rìcngagner ſur un courage ti reío- lu. Par gu il fic voir affeurement, que le íìen ietoit au dernier point, qu’cncore qu’il ſoit plus facile de foumetire au joug des peuples barbares, que de rcsister à la vio- lence du ſang_, bí aux tendresses de la nature , il cst vray pourtant; qu'il y peut avoir des Alcides, fuſ qui les foibleíTeshumaines îiepeu- vent rien : qui apprennent à íc poffeder eux-meſtnes, dans les af- faires les plus épineùſes , & qui à force de reſister contre le malheur, s aecoutument enfin à le vaincre. La perſeverance de les grandes Ames , qui ne ſe dementenc ja- ruais, ny dans l’orage , ny dans la bonafſe , nous eft fort bien renre- ſentíc par le Soleil de cér Embll ■mc;Comme eéc Astre ne chanec poiut , & perce par les rayons les uages les plus êpais , qui s’op- poscat a ſa clairté ; Ainſi l’hom-