Page:Baudelaire - Lettres 1841-1866.djvu/98

Cette page n’a pas encore été corrigée

94 CHAULES BACDELAIRE

lier d’arg’ent (pour le troisième volume) qu’après la publication du second. Je suis en train d’en écrire la préface, et, comme je n’accouche que douloureu- sement, cela pourrait bien durer quelque temps. Pourriez-vous vous priver de 260 fr. ? En réalité, je n’ai un absolu besoin que de 200 fr., mais je vous en ferais rendre 260, pour vider notre vieille petite question. J’écrirais simplement au bas du traité : Je prie Michel de rendre à Godefroy, etc. . . Et vous me laisseriez seulement le plaisir de l’avertir le premier, par pure indulgence pour mon amour- propre. Si cela est possible, gardez le papier tim- bré, et j’irai vous voir le i3 ou le i4 ; et, si cela est impossible, renvoyez-le-moi. — Je ne crois pas que ma demande soit bien indiscrète ; en tout cas, je sais que vous trouverez tout naturel que je me sois adressé à vous. Tout à vous.

Et si cela, impossible pour aujourd’hui, était possible dans un délai assez bref, écrivez-moi un petit mot.

A POULET-MALASSIS

Mardi, 9 Décembre i856.

Mon cher ami,

Rien de plus judicieux et de plus sage que votre lettre. En réalité, c’est presque les conditions que Michel faisait, avant ses volumes à i fr. et à