ment suivant les termes stricts du programme, je vous envoie deux morceaux poétiques, qui représentent, à peu près, la somme des rêveries dont je suis assailli aux heures crépusculaires. Dans le fond des bois, enfermé sous ces voûtes semblables à celles des sacristies et des cathédrales, je pense à nos étonnantes villes, et la prodigieuse musique qui roule sur les sommets me semble la traduction des lamentations humaines.
Vous êtes pour moi toujours si parfaitement aimable que je compte sur vous pour les choses suivantes.
Viendrai-je demain, à midi, pour mes épreuves, avec mon quatrième article ? — Je n’en sais rien. — Ma vie errante m’a disloqué… Revoyez donc mes épreuves, après avoir lu mon article avec M. Cohen. Défiez-vous bien du puissant Guillaume, — de l’insidieux Pellerin qui aurait plu à Voltaire, car c’est un pèlerin couvert de coquilles. Présentez mes excuses à M. Cohen, dites-lui que c’est le dernier article consacré à un seul homme, et qu’il veuille bien ne pas trop user de sa puissance de biffeur. D’ailleurs, vous connaissez si bien mes pensées que vous lui expliquerez celles qui sont mal