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538 CHARLES BAUDELAIRE

Airs de flûte que vous avez eu la bonté de m’a- dresser. Je Tai rapidement parcouru, et il m’a fait Teffet d’être ce que j’appellerais les annales de Tamitié. J’oubliais de vous remercier aussi du char- mant souvenir qui est en tête.

Quant à la lecture du volume, je ne peux vous parler que de ce que j’ai déjà lu : La Question d Orient. Je la trouve excellente, ma^-nifiquement rimée et très drôle. J’attire seulement vos yeux sur le vers 5 (page 270) qui est faux.

Je lirai tout le reste, cher ami, et je vous remer- cie de tout mon cœur. Je suis un peu malade^ et je ne vous écris pas moi-même.

Tout à vous.

A MONSIEUR ANGELLE

Vendredi, 3o Mars 186G. Mon cher ami,

Je vous remercie vivement de votre toute cor- diale lettre, j’en apprécie tous les excellents senti- ments ; mais je vois avec peine que d’un côté vous vous pressez un peu trop, et que de Vautre c’est surtout pour complaire à ma mère.

1. — Je ne peux pas bouger.

2. — J’ai des dettes.

3. — J’ai, pour finir mon travail, cinq ou si> villes à visiter.

Nous nous entendrons par lettres infiniment bicr sur une foule de points. Ne négligez pas lafemmt de l Hôtel.