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5 : ^4 CHAULES BAUDELAIRE

Si vousjiiffez à propos de vous ouvrir à Dentu sur la grosse affaire, il faut trouver une explica- tion plausible pour le refus de Garnier. Le refus d’un premier décourage le second, et ainsi de suite, par une progression accumulative.

Quant à ma manière de traiter, j’inclinerais plu- tôt vers le système :

— Tant d’exemplaires par édition.

— Tant pour Fauteur par exemplaire. Que vers le système :

— Abandon de propriété absolue.. Ou même :

— Abandon pour un nombre d’années déter- miné.

A MONSIKUR ANC ELLE

Dimanche, i8 P’évrier 18G6,

Mon cher ami,

Je présume que maintenant, d’après toutes mes lettres, vous savez toutes mes affaires par cœur.

Avez-vous vu M. Hippolyte Garnier, et lui avez-^ vous remis la note à lui destinée, en lui disant que’ je tâcherai d’aller le voir ? (Je ne connais pas les heures où il est chez lui.) Maintenant, parlons de La Belgique. Voici une lettre d’introduction explicative pour M. Dentu, libraire-éditeur, au Palais-Royal. (Je ne connais pas non plus ses heures.) Lisez la lettre, et puis cachetez-la.

N’ayez pas l’air trap pressé avec Garnier. Mais tâtez-le. Dentu est un bon garçon ; mais, comme il est