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gement au prépuce. On voulait le dissuader de se faire opérer, et on lui disait de vivre avec ça ; mais on ne doit pas (farder ces choses-là^ comme il dit, et il a tant tourmenté les gens qu’on l’a opéré. Un homme fort habile, à ce qu’il paraît, s’est chargé de cela ; mais il est survenu des compli- cations (sans doute des fièvres), et il m’écrit qu’il a beaucoup souffert. La fin de la lettre vousconcerne : …Je serais désolé que le petit mot que Troubat ’^rit à Malassis, et dans lequel il lui faisait en im de petites recommandations de prudence, eut chiffonné ce galant homme et cet excellent ami. Il y a répondu, d’ailleurs, de la manière la plus fjracieuse, en nous envoyant une drôlerie de àsenon qui a charmé l’un de mes intervalles de souffrance et qui nous a déridés quelques instants. — Je vais maintenant tout à fait bien…

A MONSIEUR ANCELLE

Vendredi, i6 Février 1866.

Mon cher ami,

M. Lécrivain est revenu à Bruxelles dans la it de mercredi à jeudi. Il a causé quatre fois avec Lemer, et n’est pas allé vous voir. Je lui ai (h-niandt- pourquoi, et il m’a fait cette singulière le n’ai pas voulu voir M, Ancelle, parce que j’ai craint de l’offenser en lui disant ce que ’"" pense : c’est à dire que MM. Garnier ne traite- nt pas plus avec lui Ancelle qu’avec Lemer.