LETTRES 1866 497
Vous le trouverez toujours entre oh. et minuit, yuand il n’est pas à son bureau, il est dans son appartement ; il demeure au-dessus.
Combien je suis honteux de vous causer tant
ennuis !
Je veux, sur La Belgique^ une réponse rapide, sinon immédiate.
On m’écrit queLemerest dans de mauvaises afFai- •s. Je ne serais pas très heureux de lui vendre ce livre ; mais je me souviens qu’il y a deux ans, quand j’annonçai à Dentu mon voyage projeté en Belgique, il me dit que si je faisais quelque chose sur ce pays, il l’achèterait volontiers. Malheurea- « ement, la librairie Dentu a de grands vices.
Peut-être se figurait-il à l’avance une descrip- >nde monuments, et non pas un croquis de mœurs. 1 mariée est devenue trop belle.
Enfin, que ce soit Lemer, Dentu, ou le diable
li l’achète, ye ne veux plus écrire une ligne, avant
dvoir un traité. Malgré le traité, je ne prendrai
argent que quart par quarts et je livrerai la
litière au fur et à mesure. Cet argument minu-
■iix prouve que j* ai passablement de matériaux
fre les mains. Je peux dire que le livre est dans
fat confus où Proudhon a laissé ce quon ap-
lle ses œuvres posthumes. Quant à l’arrange-
nt que je propose, il prouve que je veux aller
te ; (cependant je ne laisserai pas publier le livre
! nt que je serai ici. Donc, comme vous ne me
lèterez pas les 2. 5oo fr. dont j’ai besoin, il fau-
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