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LETTRES l865 4 ? ^

Ronjonr à Lemer. Montrez-lui ma lettre, si vous

Mes respects à Madame Lejosne. Contraignez-la à boire à ma santé. Tout à vous.

Cette question d’argent est absurde. Si le traité était signé, je ne pourrais réclamer tout de suite que le paiement des Fleurs du Mal, des Paradis et des Contemporains (et encore je ne demanderais paiement des Contemporains qu’en billets). Uuant au Spleen de Paris, j’en ai ici un grand nombre de fragments déjà publiés, et le reste va être disséminé entre Charpentier qui en a déjà, Calonne et Yriarte. — Du reste, s’il n’y a rien de conclu à la fin du mois, je tâcherai d’aller à Paris pour découvrir quelque moyen de gagner un peu d’argent.

L’article du vieux mauvais sujet est exécrable. Quel petit-lait ! et encore M. Ganesco le trouve-t-il trop amer.

A MONSIEUR ANCELLE

3o Noveml|^e i865.

Mon cher Ancelle,

Je vous demande pardon de vous faire payer douze sols pour une demande désagréable d’argent. Je nr peux pas faire autrement, y dii, là, une baga- telle que je me suis procurée, il y a longtemps, pour ma mère, et je ne peux pas la lui envoyer, faute de pouvoir payer le port.