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LETTRES l805 /|()7

A xMONSIEUR ANCELLE

Jeudi, 26 Octobre i865. Mon cher Ancelle,

Je crois que la puissante et curieuse municipa- lité de Bruxelles, après m’avoir fatigué de ques- • ns indiscrètes, comme cela se fait généralement liansles pays de liberté, se déclare enfin satisfaite ; car on m’a envoyé un permis officiel de séjour, ni je voudrais bien, croyez-le, n’user que fort a de temps.

Je vous remercie du ton de votre excellente let- tre. Puisque vous voulez bien vous intéresser à ’S affaires, je vous dirai que je n’ai aucun repro- cne à faire à M. Julien Lemer, et qu’il n’y a nul- lement de sa faute, si ma dette ici s’est grossie des dépenses forcées de quatre mois. (Hélas ! les ’)00 fr. promis y passeront peut-être.) Julien mer croyait pouvoir aboutir, au moment où j’ai litté Paris, le i5 Juillet. Après plusieurs confé^ lices (dans lesquelles il a deviné qu’Hippolyte irnier,le plus fort des deux frères, était ^our moi, Auguste, contre moi), il a été obligé de laisser irtir Hippolyte pour la campagne et pour ses •yages annuels, sans avoir obtenu de conclusion > Août). On me dit qu’Hippolyte (qui était ici, à Bruxelles, le 23, mais que fai eu le plus grand in de ne pas voir) a dû rentrer à Paris, le 25. il y a donc lieu d’espérer que mon affaire va être reprise. Lemer prétend qu’elle sourit beaucoup à